lundi 29 octobre 2007

Sacrifier la spontanétié

Produire plus, plus vite, pour moins cher. Voilà une devise très louable, mais qui n'a évidemment pas que des avantages.

Les besoins, quoique je ne suis pas certain que ce soit le bon mot, grandissant des populations mondiales exigent sans arrêt plus de nourriture, plus de vêtements, plus de jouets, plus de mégaproductions hollywoodiennes (ok, "besoin" n'est pas le bon mot...), etc.

Les sociétés s'ajustent pour combler tous ces besoins (pour empocher toute cette argent)et ces changements entraînent des nouveautés parfois déplorables. Une de celles-ci est le fait que la spontanéité semble s'estomper tranquillement : tout devient protocolaire, des standards régissent les éléments visuels, des règles de conduite trop présentes assurent une rigidité excessive dans nos relations professionnelles...

Tout grossit, tout devient de plus en plus impersonnel. Les producteurs de films, par exemple, doivent à tout moment surveiller les images qu'ils prennent et les dialogues qu'ils écrivent pour ne pas froisser un groupe de protection de je ne sais plus quoi. Les gens qui doivent parler en public (ou les personnalités publiques) sont sujets à des poursuites (pour des pacotilles, bonjour les É-U.!).

Bref, je trouve dommage que pour demeurer dans la course, les sociétés doivent en quelque sorte sacrifier la spontanéité au profit de l'efficacité.

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