Il y a parfois beaucoup d'action dans nos têtes, un fouilli phénoménal dans une cage figée. Tant de mouvement dans quelque chose qui, physiquement, ne bouge pas du tout.
Ça peut tout changer. C'est une question de mentalité.
J'y pense souvent en joggant : "t'es pas fatigué, t'es léger, tu viens de commencer, tes jambes avancent d'elles-mêmes..." Notre situation "réelle" dépend en grande partie de l'image que nous nous en faisons. Notre monde est conditionné par l'interprétation que nous en avons, arrageons-nous donc pour voir les choses du moins pire oeil (puisque je sais qu'il n'est pas possible de toujours voir le monde d'un bon oeil).
Au fur et à mesure que je compose cette réflexion, je me rends bien compte que le sujet est plus vaste que je ne le croyais au début. Dans les activités physiques exigeants comme dans les situations moins plaisantes de la vie, tout est question de mentalité.
Alors faites aller ces petites cannes que sont vos jambes et dites-vous qu'elles vous porteront, inévitablement, inexorablement.
Je prends une autre direction le temps de quelques mots, pour dire que le monde et les événements, la dynamique de la vie, se contrefiche de notre soi qui occupe pourtant la place centrale dans notre perception de la vie. Constat défaitiste me direz-vous, pas du tout, vous répondrai-je. Cette vision des choses, plutôt que de décourager, doit amener à voir les événements qui nous arrivent comme des obstacles auxquels nous nous ajusterons. Point final. Ça sert à rien de baisser les bras, jamais.
Il y a donc lieu de nous demander de quelle manière nous acceptons (ou non) des événements avec lesquels nous n'avons, de toute façon, pas le choix de "dealer".
lundi 8 octobre 2007
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1 commentaire:
Citation "L’optimisme désigne chez l’être humain un état d’esprit qui perçoit le monde de manière positive. Une personne optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, et considère que des évènements, même fâcheux, prendront quoi qu’il arrive une tournure positive en fin de compte." WIKIPEDIA
Citation "Le problème corps-esprit est le problème de la détermination des relations entre le corps humain et l'esprit. Bien que ce problème existe presque depuis l'origine de la philosophie (cf. Platon), ce problème est reconnu depuis le XXe siècle (surtout depuis Gilbert Ryle, La Notion d'esprit) comme une question fondamentale, voire comme la question centrale de la philosophie de l'esprit sous l'expression anglaise de Mind-body problem.
Le problème corps-esprit est essentiellement le problème de savoir comment expliquer les relations entre l'esprit, ou les processus mentaux, et les états ou processus corporels. Il est par exemple pour nous évident que nos expériences sensorielles ont leur origine dans des stimuli, qui nous parviennent du monde extérieur par le moyen de nos organes des sens, et que ces stimuli produisent des modifications de l'état de notre cerveau, causant en fin de compte la perception de sensations qui peuvent être agréables ou déplaisantes. Il semble également évident que nous pouvons mouvoir notre corps en sorte de satisfaire un besoin ou un désir. Pourtant, comment se peut-il que l'expérience consciente puisse mettre en mouvement un corps, i.e. un objet matériel doté de propriétés physico-chimiques ? Comment peut-on vouloir être la cause du fonctionnement de nos neurones et de la contraction de nos muscles, de sorte qu'ils réalisent ce que nous nous proposons de faire ? Ce sont là quelques-unes des questions principales auxquelles se sont confrontés les philosophes de l'esprit, depuis Descartes." WIKIPEDIA
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