C'est en forgeant qu'on devient forgeron

Eh oui! C'est bel et bien en forgeant qu'on devient forgeron!

C'est dans quelques petits mois seulement que débutera mon premier stage universitaire. Je ne sais pas encore où j'irai, mais ce que je sais sans conteste est que je ne me sens pas "professionnel" de la communication.

Sans me sous-estimer ni me dévaluer, je sais que l'expérience sur le marché du travail me permettra de me rendre compte que je ne "savais pas grand chose" finalement.

Le remède à tout ceci? Faire de la communication dans un contexte de travail et continuer à fouiner dans les livres de référence...

Bonjour les dictionnaires! Notre histoire n'est pas finie!

Est-ce que j'attends?

J'attends, je ne sais pas trop quoi, je ne sais pas trop pourquoi, mais il me semble que j'attends. Je suis quelqu'un de patient. Alors j'attends.

Je ne puis dire que je ne vie ma vie, mais je ne puis non plus dire que je la vie à fond de train. Je suppose que c'est plus sain ainsi. Alors j'attends.

Pour l'instant, tout beigne. Je ne suis pas encore trop vieux (sauf si l'ont se fie aux commentaires de quelques bons amis!), donc rien ne presse. Alors j'attends.

Je me rappelle les paroles d'une chanson de Kobayashi, quelque chose comme "You've been searching, you don't know what, but you'll find it" (citation très mauvaise), je me fie donc à cette vérité absolue (s.v.p. ne brisez pas mes rêves!). Alors j'attends.

On verra!

Expérience - accoutumance - somnolence

"Les trains deviennent ennuyeux à la longue, cela ne ressemble plus au premier voyage. Enfin bon, la nuit parvient encore à nous faire croire un tas de choses." (Jérôme Minière)

J'ai quelques craintes qui se manifestent tranquillement en vieillissant, par exemple, devenir de plus en indifférent au monde qui m'entoure. Je vis des expériences qui m'atteignent moins les fois subséquentes, je vois des lieux auxquels je m'accoutume, je m'attends à la chandelle de plus sur le gâteau...

J'imagine qu'au moins, en étant conscient de tout ça, je pourrai plus facilement m'arrêter et ne pas me laisser endormir par la vie, par la routine, par le confort.

Courte histoire, essai 2

Voici une autre courte histoire que je m'amuserai à improviser en la rédigeant. Voyons voir...

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Dans les ruelles sombres d'une ville sans âme, un matou grisonnant bondit par-dessus débris et flaques d'eau, à la recherche d'un bon repas. Oh, mais quelle est cette odeur? Un petit reniflement ici, non, trop décomposé, un petit reniflement là, non, l'odeur est trop infecte...

C'est en soulevant de sa grosse patte mouillée un couvercle de poubelle tombé par terre qu'il fut pris au dépourvu : un chaton gisait là, silencieux, fixant l'aîné de ses grands yeux bleus. Surpris, il laissa brusquemment retomber le couvercle, ce qui arracha un petit "miou" au minet. Incertain, le vieux regardait tout autour en souhaitant voir apparaître la mère du petit, qui lui dirait que tout est sous contrôle, qu'il est très gentil d'avoir surveillé le gamin, mais qu'il pouvait maintenant partir.

Mais hélas, rien.

Le gros matou souleva le couvercle à nouveau, se risquant à jeter un deuxième coup d'oeil. Même chose : un petit minet rayonnant d'innocence roulé en boule qui le perçait de son regard pur.

C'était décidé, d'un geste convaincu le vieux matou fit ce dont il ne se serait jamais cru capable, il...

Le journal tôt le matin

De retour à Sherbrooke depuis déjà quelques semaines. Comme j'avais hâte de revenir fréquenter cette chère, dans tous les sens du terme (merci Ti-Jean Charest! ...), Université de Sherbrooke!

Bon, voilà, j'y suis maintenant. C'est le retour à quelques bonnes vieilles habitudes, en souhaitant que le train-train quotidien ne me rattrape pas trop rapidement, mais ça, c'est une autre histoire. En fait, où je veux en venir avec tout ça, c'est que je trouve très bien le fait d'avoir renouvellé mon abonnement au journal le Devoir.

Cette petite relation intime entre mon être et un pile de papier m'aide grandement à développer mon intérêt pour les événements divers qui se produisent quotidiennement...je crois même commencer à m'intéresser à la politique, et ça, c'est pas peu dire!

En bonus, on y parle de Halo 3 ce matin, devinez qui a accaparé davantage de mon temps : Stéphane Dion ou Masterchief? méhéhé...

Rewind

Avant d'amorcer la réflexion de ce matin, je tiens à mettre au clair quelque chose : je ne regrette rien de ce que j'ai accompli ou non jusqu'à maintenant...

Il m'arrive de me questionner, de temps à autres, sur la tournure que prendrait ma vie si je retournais à une étape de mon passé, disons à la première année de cégep, mais en conservant les connaissances et l'expérience que j'ai acquis depuis.

Un peu plus allumé, serais-je en mesure de profiter d'opportunités que j'ai laissé passer jadis? Serais-je aujourd'hui en couple, avec un enfant?

Impossible à savoir, mais quand même divertissant d'y songer...

Compiler les grains de sable

Mais c'est qu'ils s'écoulent, ces grains de sable! Trouvez-vous que le temps passe vite? Drôle de question, puisque je ne me rappelle pas avoir entendu quelqu'un me dire que le temps est lâche!

C'est souvent quand il nous manque quelque chose qu'on s'en rend compte... J'avoue que je prendrais bien un peu de temps supplémentaire!

Z'auriez pas un peu de grains de sable à vendre que j'les mette dans mon sablier?