dimanche 17 décembre 2006

Décivilisation soutenue

Le temps m'avait été amplement suffisant, en deux ans, pour effacer de mon esprit les "joies" (...) d'une fin de session scolaire.

Je ne me rappelle pas avoir passé autant de temps dans mon appartement, sans sortir (ou presque). Les yeux toujours rivés à mon moniteur, l'impression de vivre une décivilisation soutenue m'apparait.

Je jette parfois quelques regards furtifs vers la fenêtre de ma chambre. Je ne vois pas grand chose, le temps est maussade depuis dix ans, ou à peu près.

La température de Sherbrooke, ville étudiante par excellence, serait-elle influencée par le moral de ses troupes? Probablement, car brouillard, bruine, nuages et absence de soleil se succèdent sans répis.

À moins que tout ceci ne soit que dans ma tête?

1 commentaire:

Sam a dit…

Répis s'écrit répit. Désolé!